L'homme affaibli par les combats, les mains calcinées par les cicatrices fraichement refermées et le souffle court leva les yeux vers l'enseigne de l'auberge se trouvant devant lui. Il la scruta un instant puis sortit un petit parchemin de sa poche gauche, le nom qui y était inscrit correspondait à l'enseigne. Il poussa la porte qui s'ouvrit dans un grincement aiguë. L'entrebâillement de la porte laissait s'échapper une légère brume rampante au sol accompagnée d'une odeur de fer et de sueur. L'homme entra d'un pas assuré.
La pièce était plongée dans la pénombre, l'homme saisi une chaise de sa main blanchâtre, la tira et s'assit sans un bruit. Il sortit une petite fiole et fit sauter le bouchon en liège d'un bref coup de dent. Il la bu à grande gorgé et frappa bruyamment la fiole sur la table adjacente.
"Je me nomme Assboub, montrez-vous vous qui m'avez fait venir en ces lieux"